Journée « NON au harcèlement! »

Jeudi 6 novembre, à l’occasion de la journée nationale « Non au harcèlement! », nous avons visionné en classe un court-métrage dans lequel un hérisson décide d’offrir une carte avec un coeur à un autre animal de la forêt pour lui dire qu’il l’aime. Mais il ne s’y prend pas toujours comme il faudrait, sans se préoccuper de ce que veut celui qui est en face de lui.

Une occasion pour parler en classe de consentement, car lutter contre le harcèlement c’est aussi apprendre dès le plus jeune âge à dire NON. C’est également un des objectifs du programme d’éducation à la vie affective et relationnelle :  » Apprendre à exprimer son accord ou son refus, apprendre à envisager et à respecter un refus ».Vécu quotidiennement dans nos classes (quand on se range par 2, quand on joue à la récréation, quand un copain a envie de faire un câlin par exemple), les règles sont de nouveau verbalisées et rappelées grâce aux personnages du court-métrage. Voici quelques échanges qui ont eu lieu durant la séance :

« Il aurait dû demander au lapin avant de lui faire son câlin. Il n’est pas d’accord le lapin, il est fâché! 

Le hibou  n’est pas d’accord pour que le hérisson lui fasse un câlin. Il le pousse de l’arbre. Mais il aurait dû lui dire « Non, je ne veux pas! ». 

Le sanglier n’est pas content, il ne le laisse pas faire. Il aurait dû lui dire NON au lieu de lui mettre un coup de tête. Maintenant le hérisson a mal et il est triste.

A la fin, ils sont d’accord les 2. ils se font un câlin, ensemble. Il sont contents les 2. « 

Voici le lien pour visionner à nouveau ce court-métrage et discuter à la maison de consentement : https://youtu.be/YAe4oQ2fLdY

Ce qu’on retiendra pour bien vivre ensemble à l’école ou ailleurs, et cela dès la petite section :

On demande au copain/copine s’il·elle veut un bisou, donner la main, un câlin. S’il·elle n’est pas d’accord on ne le fait pas, on ne le·la force pas ; il·elle a le droit de ne pas vouloir.

Si je ne veux pas faire quelque chose que le·la copain·copine veut, je lui dis NON et il·elle doit m’écouter. S’il·elle insiste, je vais voir un adulte pour lui en parler.

En fin de journée, nous avons prolongé la séance du matin en lisant l’album Chat : mon petit chat que j’aime n’a pas envie aujourd’hui que je le caresse, que je le porte. Et il réussit à me faire savoir (il se cache, souffle, s’enfuit). Alors aujourd’hui je le laisse tranquille!

L’hôpital et les enfants malades

Ces derniers jours, en classe, nous avons parlé de l’hôpital et de qui s’y passe. Cela nous a permis de lancer le projet du cross d’automne qui aura lieu vendredi 10 octobre dans toute l’école. Comme vous le savez déjà, les enfants courront pour soutenir les enfants malades de manière général (en lien avec l’association Vaincre la mucoviscidose pour les plus grands ). Ces projets s’inscrivent dans le cadre du parcours santé des élèves (programmes de l’école primaire). 

Voici quelques mots sur ce que les enfants savaient de l’hôpital (dictée à l’adulte):

« C’est des dames ou des messieurs qui soignent : les docteurs.

On va à l’hôpital parce qu’on a bobo, parce qu’on s’est fait mal. »

Un imagier, en lien également avec le coin docteur de la classe, a été construit. Il reprend du vocabulaire rencontré durant les séances réalisées : thermomètre, blouse, masque, stéthoscope, infirmière…

Plusieurs élèves nous ont dit être déjà allés à l’hôpital mais aucun n’y a déjà dormi quelques nuits (pour une opération par exemple). Pour compléter, nous avons lu l’album documentaire L’hôpital:

Parallèlement, en activités physiques, nous avons commencé à nous entrainer à courir. Deux ateliers ont été déjà réalisés (il seront mis en place lors du cross) : le parcours avec des engins (trottinettes) et la course rapide. A suivre!